C’est ce que laisse entendre une autre artiste argentine, Inés Fontenla, qui réside en Italie depuis deux décennies. Requiem Terrae (2011), titre d’une de ses installations les plus renommées, ne laisse aucune place au doute. Poursuivant le mouvemente amorcé chez Jorge Macchi, le continent américain, comme tous les autres, finit par se déverser hors de la carte, laissant derrière lui une sorte de sillage bleuté qui ressemble a un océan global dépouillé de tout vestige tellurique. L’inversion cartographique est totale. La carte du monde flirte avec la géographie du néant. Les années passent et les mises en garde se font toujours plus alarmantes.”

Atlas des égarements – Etudes Géocritiques

Bertrand Westphal

Les Editions de Minuit


Atlas des égarements



2019 - -